Biographies

Reskate Studio

Reskate est un collectif artistique formé par Maria López (1980) et Javier de Riba (1985), artistes visuels originaires respectivement de Donostia-San Sebastián et de Barcelone. Influencés par la peinture d'enseignes classique, la culture populaire et le graphisme, leurs travaux comprennent des peintures murales, des illustrations, des expositions et des installations. Dans leurs peintures murales à grande échelle, ils présentent des œuvres liées à l'espace environnant, représentant des histoires et des faits de la culture locale. Ils rendent ainsi visible l'identité de l'environnement de la peinture murale.

L'un de leurs projets muraux les plus célèbres est "Harreman", qui met en évidence l'utilisation de peinture photo-luminescente, permettant plusieurs lectures de la même œuvre. Grâce à l'utilisation de lumières, l'observateur devient un participant actif, interagissant avec l'œuvre et créant sa réponse à ces actions.

Par ces interventions dans l'espace public, l'intention est d'essayer d'éclairer les coins sombres des villes, en installant de nouvelles lumières et en encourageant les citoyens à interagir avec le mur, en peignant avec de la lumière.

Resakte ont peint à travers le monde, de la Catalogne à la Chine, en passant par le Pays Basque, le Portugal, la France, l'Allemagne, la Roumanie, l'Autriche et les États-Unis.

Marie Delprat

Marie Delprat (1991), flûtiste à bec, est une interprète et compositrice française basée en Suisse. Elle développe ses propres projets dans les domaines de la musique expérimentale, du théâtre musical mais aussi de la musique ancienne.

Au-delà de ce goût pour des esthétiques et approches musicales très diverses, elle s’intéresse aux jeux d’échos entre sons, mouvements et arts visuels. Elle continue d’interroger les frontières entre les médiums et repousse les contours de la composition musicale.

Elle se produit régulièrement à la Dampfzentrale (Berne, CH), au Musikfestival Bern (CH) et à la Gare du Nord (Bâle, CH). Elle s’est déjà produite dans diverses productions à l’intersection entre performance, opéra et installations sonores : notamment pour les productions The Navidson Records du collectif The Navidsons (première : Biennale de Munich 2016), Das Glashaus de Hans Wüthrich (première en 2018 : Achtbrücken Köln, DE), Rotes Velo Kompagnie (première Grabenhalle, Sankt Gallen, CH), ou encore lors de divers projets dans des festivals tels que Milano musica contemporanea (IT), Fête de la danse (Neuchâtel, CH), Neue Musik Rümlingen (CH).

En décembre 2020, elle reçoit le prix Coup de Cœur du canton de Berne pour sa première création Rage(s), créée en Février 2020.

Irène Mopin

Aujourd’hui enseignante-chercheure en acoustique sous-marine, Irène Mopin a eu la chance de pouvoir concilier science et musique dès ses premières années d'études, conjointement à l'université Pierre & Marie Curie et à la Sorbonne. Entraînée vers la pointe bretonne par sa passion pour la mer, elle choisit d’associer science, musique et océan dans son métier d'ingénieure puis de chercheure, mais aussi en tant qu'artiste.  Titulaire du Diplôme d’Études Musicales, elle pratique la musique en tant qu’interprète, enseignante ou compositrice autour de différentes esthétiques (musique savante, traditionnelle ou contemporaine).

À l’ENSTA Bretagne (Brest), au sein du laboratoire Lab-STICC, Irène étudie les échos acoustiques provenant des fonds marins dans le but d’identifier leurs variabilités et de préciser la métrologie de leur mesure. Elle s’intéresse également à l’analyse par acoustique des phénomènes et organismes de la colonne d’eau. Sur ces deux aspects, elle travaille régulièrement en collaboration avec le Shom, l'Ifremer, ou l’IRD.

Depuis plusieurs années, Irène développe des projets artistiques en étroite relation avec sa thématique de recherche, où le lien entre art est science est essentiel.  En particulier, la création sonore The sound of the seafloor, fondée sur ses travaux de doctorat, a remporté le second prix du concours Research Soundings au Royaume-Uni. Elle est aussi co-réalisatrice du film court d’animation RESILIENCE dont le sujet questionne l’impact des activités anthropiques sur les écosystèmes grands fonds, sélectionné internationalement.

Bill Francois

Biophysicien et naturaliste, ancien élève de l’École normale supérieure, Bill François est à la fois
scientifique et écrivain.
Sa passion : comprendre comment les grandes lois de la physique sculptent la diversité du monde
vivant, et explorer notre lien aux autres espèces. Il parcourt donc les océans, pour mieux comprendre et protéger leurs habitants, et mettre en récit leurs univers. Ses
livres Éloquence de la sardine (Fayard 2019), sur la vie secrète des espèces marines, et Le Plus Grand
Menu du monde (Fayard, 2023), sur la nature dans nos assiettes, sont traduits dans le monde entier.
Son dernier ouvrage, Génies des mers (Flammarion) sorti fin octobre 2023, retrace les exploits
des animaux marins et les manières dont nous pourrions nous en inspirer.
Les concours d’éloquence, spectacles et conférences gesticulées donnent à ses écrits une seconde
vie à l’oral, pour partager les histoires sous une forme mêlant humour et improvisation.